Zéro déchet

Passer au zéro déchet, cela ne coûte pas plus cher

Achats en vrac, bio, réutilisation, fait-maison… des pratiques compatibles avec tous les modes de vie. Selon une enquête de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) menée sur douze foyers témoins, vivre en produisant moins de déchets est possible pour tous et pas plus chères.

Nous pouvons réduire le gaspillage, donner une seconde vie aux produits, maximiser le recyclage.

En France, plus de 450 kg de déchets sont produits par an et par personne, dont 277 kg d’ordures ménagères. Nous pouvons produire de 1,5 jusqu’à 13 fois moins d’ordures ménagères que la moyenne d’après résultats de l’enquête menée par l’Ademe.

Réduire au maximum la production de déchets

Cette enquête montre que la production d’ordures ménagères peut atteindre, en moyenne, 67 kg/an/personne, soit un quart de la moyenne nationale. Cela concerne les déchets résiduels (« poubelle grise » dont les biodéchets si non compostés) et les déchets triés par les foyers (papiers et emballages en plastique, en carton ou en métal).

Le zéro déchet, ça ne coûte pas plus cher

L’Ademe a analysé les pratiques individuelles de chaque foyer comme acheter en vrac et sans emballage, composter, se passer des objets ou produits à usage unique ou inutiles ou encore remplacer certains produits cosmétiques ou ménagers par des produits simples, à usages multiples (bicarbonate de soude, vinaigre blanc, huiles essentielles…). Certaines pratiques peuvent générer des surcoûts à l’instar de passer à une alimentation biologique. Mais ils sont compensés par d’autres sources d’économies financières, liées au changement du mode de consommation, comme la réduction du gaspillage alimentaire.

En achetant en vrac : finalement au bout d’un an, cela coûte moins cher. Ce n’est pas juste produit par produit qu’il faut regarder, mais c’est dans la globalité.

Les pratiques collectives ou partagées sont aussi plébiscitées par les foyers : covoiturage, autopartage, achat collectif de matériel entre voisins ou membres d’une communauté locale. Certains pratiquent également le troc, le don et les emprunts en bibliothèque ou ludothèque.

Le zéro déchet peut être aussi associé à des pratiques économes en cherchant à investir prioritairement dans du matériel de qualité, qui durera plus longtemps et génèrera à long terme moins de déchets et moins de dépenses.

Rares sont les foyers qui ont changé toutes leurs habitudes du jour au lendemain, la démarche « zéro déchet » se construit souvent dans la durée, par petits pas.