Mairie de Couzon-au-Mont-d'Or

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Sentiers découvertes

LE PONT DE COUZON

Pont suspendu ouvert le 29 novembre 1840, à l’époque il était à péage et la maison du gardien (coté Couzon) a existée jusqu’à l’aménagement du quai en 1960. Il a une largeur de cinq mètres entre les garde-corps. Il est composé de deux travées ayant chacune 80 mètres. Les 4 câbles sont formés de 440 brins chacun. Les trois piles, en maçonnerie supportent de hauts piliers en pierre de taille qui retiennent les filins. Le platelage du tablier, qui était en bois, a été remplacé en 1983 par un platelage en profilé d’aluminium recouvert de dalles de caoutchouc puis par un enduit plus résistant.

EGLISE SAINT MAURICE

De l’ancienne Eglise (XIIIème siècle), il ne reste que le clocher (inscrit au monument historique) celui-ci était la tour Sud/Est de l’ancien château des Chanoines Comtes, chapitre de Saint Jean. Il abrite 5 cloches datée de 1840 : Elisabeth – Caroline – Virginie – Marie et Joséphine réalisées par le fondeur Gédéon Morel. Elles ont remplacé celles fondues à Neuville au moment de la Révolution. La 6ème, la seule datant de l’ancien régime (1550) était restée en place pour sonner le tocsin. Actuellement, elle sonne les heures.

Démolie, en partie, pour une construction plus vaste, la nouvelle église fut érigée par l’architecte Pierre Bossan, qui construisit après : Notre Dame de Fourvière.

La 1ère pierre de sa reconstruction a été posée en 1855 et c’est achevée en 1876 (mobilier y compris). Sa consécration a eu lieu le 7 juillet 1889. Cette église, sous le vocable de Saint Maurice est dédiée aux martyrs de l’Eglise.
En façade, le tympan du portail d’entrée, représente Saint Maurice sur son cheval, œuvre de Fabisch, (en 1861).
De part et d’autre de Saint Maurice, une frise représente les soldats de la Légion thébéenne ayant subi avec lui le martyr.
Deux niches abritent Saint Laurent (Patron des carriers) et Saint Vincent (Patron des vignerons).

En pénétrant dans l’église, trois œuvres principales attirent l’attention :

  • Les vitraux, signés du maitre verrier Lucien-Léopold Lobin .Ils ont été offerts par de généreux donateurs (souvent couzonnais) chaque visage reproduit les traits de ces donateurs.
  • La fresque qui orne l’abside a été réalisée par Fournereau (de 1873 à 1876).
  • Le chemin de croix, œuvre de Charles Champigneulle.

Autres pièces dignes d’intérêt :

  • Les fonds baptismaux dus à Aubert de Mornant
  • Le Maitre Autel et la chaire à prêcher toutes deux œuvres de Charles Dufraine
  • Et les quatre chapelles : Saint Charles de Borromé, de la Vierge, de Saint Joseph, et du Sacré cœur, avec leurs autels finement sculptés.
  • Et une vitrine forte recélant divers objets sacrés.

MAISON APPELÉE LA CHANOINE

La Maison appelée La chanoine : entrées 8 place Ampère, 8 rue Pierre Dupont et 28 rue Aristide Briand.
Cette maison, édifiée au XVème a été la propriété des chanoines sous l’Ancien Régime et en a gardé le nom.
Elle resta longtemps la propriété de la famille de Fenoyl.
En 1720, c’est Pierre Mauvernay, avocat, qui achètera le domaine.
En 1773 Il sera revendu à Antoine Rocoffort-Pitiot, négociant lyonnais.
En 1790, les Goiran rachèteront la Chanoine.
En 1863, elle appartient à Marie Goiran épouse du Baron Verly, capitaine des 100 gardes de Napoléon III.
Ensuite, elle passera par héritage à Marie Jeanne Verly, épouse Monin.
En 1941 la chanoine sera vendue à Pierre Boissou qu’il rénove et transforme.
En 1971 les bâtiments deviennent une copropriété et le Parc est acheté par la commune.

La Chanoine début 20 ème
La Chanoine début 20 ème

LA MAISON SAINT-RAPHAEL

Saint-Raphael
Saint-Raphael

ANCIEN DOMAINE DU NOTAIRE CHEVRILLON

Construite vers 1790 cette bâtisse de caractère monumentale est composée de 4 corps de bâtiment entourant une cour rectangulaire. Le corps principal, au Sud, est flanqué de deux ailes en avancée à toitures brisées, ce qui donne coté Est (en bordure de Saône) une très longue façade d’une quinzaine de travées.
En 1793 cette grande maison, séquestrée à la Révolution, a servi à caserner, cent cinquante hommes de la Garde Nationale et à abriter la prison.
En 1875, la partie sud de la maison, a été vendue au Curé Neyrat pour en faire un hospice et une pension pour personnes âgées. Elle prendra le nom de « Maison Saint-Raphaël » et sera inaugurée le 15 novembre 1875. Elle sera dirigée par deux Sœurs Saint-Charles.
En 1893, à la mort du curé Neyrat, la maison est cédée aux Religieuses Saint-Charles, qu’elles dirigeront jusqu’en 1987.
Depuis 1875, l’achat successif du deuxième lot situé au Nord, ainsi que l’achat de terrain au Sud de la maison, ont agrandi considérablement l’établissement de personnes âgées.
Aujourd’hui l’ehpad Saint Raphaël est gérée par La Pierre Angulaire, association loi 1901, créée en 2000 par Bernard DEVERT.

LA VIARDE ET LES MYOSOTIS

La Viarde
La Viarde

Au XVI, La Maison de la Viarde appartenait à famille de Rochefort jusqu’en 1738. Ces biens seront séquestrés à la Révolution jusqu’en 1808
En 1837, le Curé Moyne loue le domaine et, avec quelques dames, installe un «ouvroir» pour accueillir de jeunes et pauvres adolescentes et leur apprendre le tissage.
En 1838, une des « Dames », Mademoiselle Torgue achète le domaine.
En 1844, le Curé Moyne organise une prise d’habit pour les Dames de la Communauté, sous le nom de Tiers Ordre de Saint François d’Assise. La maison prendra alors le nom de Maison Saint-François.
En 1847, Mlle Torgue revend à la Communauté le Domaine.
En 1848, les Voraces de Lyon viendront saccager les bâtiments et bruler les métiers. C’est cette même année, en 1848, que le domaine sera amputé par la percée de la voie du chemin de fer.

En 1874, les religieuses ferment définitivement leurs ateliers de tissage.

De 1933 à 1957, l’établissement deviendra un internat de jeunes filles dirigé par les religieuses. Ensuite, il sera transformé pour accueillir des enfants inadaptés. La maison prendra le nom « Les Myosotis » et fermera ses portes en 1995 pour des locaux mieux adaptés, à Montanay, Le Bâtiment sera ensuite vendu en copropriété.

Derrière église Couzon
Derrière église Couzon

LA MAISON SERVAN

La maison Servan 1980
La maison Servan 1980

Le domaine Servan était constitué de plusieurs tènements de maisons hautes, moyennes et basses en plusieurs membres, cours, tenaillers, loges, cuvage, pressoir, puy à eau claire, boutasse, parterre et jardin avec une petite place pavée.
La partie Sud de la maison semble être la plus ancienne, elle présente une longue façade de 4 travées, haute de deux étages parallèle à la rue de l’Ecoran. Les 4 premières travées à partir de l’Ouest datent du 16ème ou 17ème siècle. La Maison « Servan » a gardé sur le mur de façade 3 colonnes peintes et au niveau des combles les 4 oeils de bœuf.

A l’intérieur au rez de chaussée (aujourd’hui la crèche)
L’ancienne cuisine a conservé la cheminée du 17ème siècle et le four à pain 16ème siècle.
La grande salle est ornée de deux colonnes en pierre peinte,
Côté Nord (aujourd’hui Bibliothèque)
Un bel et large escalier à volée droite dessert les deux étages
En dessous la descente de cave creusée d’une saignée centrale pour la corde des tonneaux.
Au premier étage une belle cheminée de chambre du 17 ème siècle.

LA MAISON SAINT-LÉONARD

Saint-Léonard
Saint-Léonard

Dès 1387, ce domaine a été la propriété de riches lyonnais jusqu’en 1848 ou il sera revendu au PLM pour le creusement de la voie ferrée.
En 1863, les Hospitaliers-Veilleurs en font l’acquisition pour accueillir les prisonniers adultes libérés et repentis. C’est le premier établissement de ce type en France. Il sera dirigé par le Père Rey puis par le Père Pierre Villion, sous la dénomination de « Patronage Saint Léonard ».
En 1967, le Patronage cédera la place à un C.A.T. (Centre d’Aide aux Handicapés par le Travail).
Il ne reste que peu de chose rappelant le passé : une cheminée et un pilier imposant dans une salle…La chapelle est désaffectée. A signaler toutefois, une cave à neige sous cette chapelle et l’entrée d’un tunnel de carrière sur le côté Ouest de la maison.

Maison Saint Léonard 2
Maison Saint Léonard 2

LAVOIR

Lavoir Couzon début 20 ème
Lavoir Couzon début 20 ème

Le plus ancien lavoir du village est situé en amont de la fontaine de Couzon, rue Rochon. Il a été réaménagé en 1810 et en 1811 avec de « belles pierres ». L’agrandissement de la rue au XXème siècle modifiera le lavoir en réduisant le mur. Très étroit, tout en longueur, le bassin mesure 5,70 m X 1,60 m. Deux arrivées d’eau l’alimentent, dont une galerie très basse. En 2007, un aménagement a permis de mettre en valeur ce lavoir.
D’autres lavoirs existaient dans le village mais ils ont disparus.

Lavoir Couzon de nuit
Lavoir Couzon de nuit

LE CHÂTEAU DE LA GUERRIÈRE

Château de la Guerrière
Château de la Guerrière

La demeure principale a été construite en deux périodes successives. Dans la seconde moitié du XVIIème et au début de XVIIIème siècle la demeure située sur l’esplanade haute est construite et bénéficie d’aménagements intérieurs de grandes qualités.
Au milieu du XVIIIème siècle, un second corps de bâtiment est accolé au Sud de la demeure principale.
Ces deux édifices sont d’une qualité d’exécution remarquable. Ils s’identifient très nettement par un aspect architectural propre à chaque période de construction.
Bien qu’aucun acte ne vienne étayer la présence de la famille Guerrier sur ce domaine, il est fort probable qu’il possédait les terres antérieurement au château. Il est certain que Marie de Guerrier, épouse de Benoit Buatier a hérité des biens d’Etienne Buatier qui reconnaît posséder en 1388 terres et vignes à Couzon.
Les propriétaires les plus connus sont Jean Terrasse qui vend en 1640 à J.J. Chomey. Le domaine se transmettra successivement par les femmes de 1640 à 1774. Des chomey, il passera aux Gayot, puis aux Du Soleil, puis aux Constant. En 1774, c’est François Valesque qui l’achètera. Après trois générations de Valesque, viendront les Durand, les Fayard de Mille, les Olphe-Galliard, les Bizot puis les De Pinieux et Sarton du Jonchay.

Chemin de ronde château Couzon
Chemin de ronde château Couzon

LE CAPTAGE DU ROCHON

Privée

Plan source du Rochon
Plan source du Rochon

Capte les eaux d’une source désignée sur le plan de 1760 sous le nom de la Goule chemin des Echalettes, il appartenait à un particulier qui en a fait don en 1887 à la commune. En 1919 la municipalité a fait procéder à un prolongement de 3 m de la galerie pour augmenter le débit de la source.
Actuellement deux galeries alimentent une citerne construite en pierres et couverte d’une voute.

Source du Rochon
Source du Rochon

LA MADONE

Madone-Couzon-debut-20e
Madone de Couzon, début du 20ème siècle

Erigée le 5 février 1888 à la suite d’une mission des Pères chartreux, elle domine le village au lieudit La Vénagère.
Elle fut foudroyée et remise en place en 1893. En 1988 l’ensemble fût à nouveau restauré.
La statue en bronze de trois mètres de haut peinte est un moulage de la Vierge de Lourdes du sculpteur Lyonnais Fabisch (sculpteur aussi de Saint Maurice sur son cheval, sur le tympan de l’église).

Plaque-madone-Couzon
Plaque Madone Couzon

LA CROIX DE LA BALME ET MAISON JACQUARD

Elle se dressait devant l’ancienne église au milieu du cimetière côté place Ampère. Datée de 1495, c’est la plus ancienne du village. Déplacée de quelques mètres en 1855 pour la construction de la nouvelle église, elle se trouve actuellement à l’angle de l’impasse Jacquard et de la rue Georges Lyvet.
Elle a été restaurée en 1571, 1727, 1801 et sous Louis Philippe entre 1830 et 1848.
En 1928 ayant été renversée et brisée par l’orage elle a été rétablie par les soins de Couzonnais. Elle est en pierres jaunes de Couzon et fer forgé et mesure 4,60 m au total. A gauche de la Croix, se situe la maison familiale de Joseph-Marie Jacquard, inventeur du métier à tisser.

Croix Jacquard 2
Croix Jacquard 2

LA CROIX DE LA FONTAINE DE COUZON

Croix fontaine
Croix de la fontaine de Couzon

Croix et niche (datée de 1827) sont bien visibles à l’angle des rues du Rochon et J.M. Villefranche. En dessous, une excavation abrite une vierge (XVIIème) appelée « La vierge de la fontaine de Couzon ».

LA CROIX DU CIMETIÈRE

La croix du cimetière
La croix du cimetière

La croix du cimetièrePlacée en 1850, cette croix se situe au milieu de l’ancien cimetière. En 1893, elle est devenue la sépulture du Curé Camille Neyrat (fondateur de la maison St Raphel). Tombée en 2010 elle fut refaite par Pierre Coret en 2012.

LA CROIX DU TIGNOT

Croix-du-tignot-restauration-1995
Croix du Tignot, restauration 1995
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